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Interviewé par : FotoBourgogne

La banque d’images de Bourgogne Franche-Comté pour laquelle je suis contributeur depuis ses premières heures, me fait l’honneur de m’interviewé dans sa newsletter du mois. Avant de vous livrer l’intégralité de cet entretien je tiens à remercier Marc et Muriel pour leur démarche, leur implication et leur écoute auprès des auteurs d’images, de photos bien sûr mais également d’illustrations et de vecteurs.

C’est une véritable communauté de passionnés qui est entrain de se constituer, avec comme fil rouge principal la mise en valeur de notre belle région, sans oublier les trésors au-delà. Rendez-vous sur FotoBourgogne pour découvrir notamment mes photos que sont à votre disposition, ainsi que celles de tous les contributeurs.

Place à l’interview :

Stéphane peux-tu te présenter ?
Stéphane ROUILLARD, « KyonyxPhoto » sur mon site internet et les réseaux, quadragénaire dijonnais amoureux de sa ville et sa région. Artiste/auteur-Photographe passionné, je réalise mes photos en y apportant toute l’émotion, le plaisir et la sensibilité qui m’anime. Je fonctionne énormément au ressenti, c’est vraiment le partage de ce qui me touche qui me guide.      Cet instant éphémère où un « cadre » vous envoie une pointe d’adrénaline par sa beauté, son intérêt ou son originalité, je tente de l’immortaliser et de partager l’émotion qu’il m’a suscité. Je pratique sur mon temps libre en parallèle de mon activité principale, ce qui a l’avantage de me permettre d’être libre dans le choix de mes sujets et laisser libre cours à mon inspiration.

Un sujet de prédilection ?
Mes photos portent principalement sur le paysage urbain et l’architecture intérieure/extérieure. Les lieux remarquables notamment sont un sujet passionnant à immortaliser et sublimer par mon style. J’ai eu le bonheur de passer plusieurs heures dans des établissements somptueux comme La Cloche, Le Chapeau Rouge, la moutarderie Fallot, le musée du pain d’épices Mulot & Petitjean, bientôt le Cèdre, le Vertigo, etc… En extérieur le terrain de jeu est également infini et d’une beauté incroyable, en constante évolution dont mon objectif photo adore être le témoin, comme il l’a été pour l’architecte de Cour Bareuzai et l’est actuellement sur le chantier du centre Dauphine Dijon, quel bonheur d’interpréter par mon travail photographique les dernières heures de ce centre historique et sa transformation en cours jusqu’en 2024 où il va démarrer sa deuxième vie.
La nature et la mise en valeur par la photo d’ambiances/produits/métiers dans leur contexte me plaisent également beaucoup. Bien sûr tout ce qui touche à Dijon, ses environs et ses traditions m’intéresse fortement pour y passer à travers mon prisme. 
Je résumerais cela en disant que mon moteur c’est de capter l’ambiance, interpréter le caractère et partager l’émotion.

Que trouve t-on dans le sac photo de Stéphane ? 
Outre la passion, on y trouve un boitier plein format avec actuellement 3 objectifs : un 14mm (que j’aimerais remplacer par un 16-35 mm), un 50 mm et un 70-200 mm. Et tout un tas de petits accessoires bien utiles, batteries et cartes mémoires de secours, chiffonnette, filtres, trépieds et autres gadgets photogeek.
Chaque photo est prise au format brut « Raw » (le négatif de l’époque version numérique) pour ensuite être développée (à ne pas confondre avec le terme « retouchée », les deux mots étant très souvent confondus ou mal employés) intégralement par mes soins, chaque image est unique et je l’interprète selon mon style façonné au fil du temps et de ma vision des choses.

Qu’est-ce qui t’a séduit dans l’aventure fotobourgogne ?
J’ai beaucoup aimé le concept de mise en avant des auteurs régionaux dans une banque de données soucieuse d’être juste pour tout le monde, acheteur, vendeur et auteur, équilibre très compliqué à trouver dans un monde où la photo est souvent prise pour une activité très facile à réaliser, qui ne coûte rien (il suffit d’appuyer sur un bouton ou d’avoir un « bel appareil » et le tour est joué). Paradoxalement, malgré la surabondance de photos existantes, il n’est pas toujours facile de trouver celles qui correspondent à des projets notamment en termes de qualité, sans toujours retomber sur les mêmes images. Fort de ce constat, Muriel et Marc ont choisi de créer ce qui leur faisait défaut, je trouve cela remarquable, osé et bien vu.

Une idée, une suggestion, un projet… pour fotobourgogne
Je vois plusieurs détails pour le bon développement de fotobougogne et surtout pour le confort de tous. Tout d’abord la possibilité d’effectuer une recherche par catégorie/thématique, notamment  dans l’espace des contributeurs afin que celui-ci fasse moins bloc de contenu (suis-je influencé par mes plusieurs centaines de contributions ? 🙂 ).
Comme Michel un accompagnement des contributeurs serait un plus, comme la newsletter commence déjà à le faire; j’ai beaucoup aimé l’explication du Raw dans la newsletter #2.
On pourrait même imaginer une petite communauté réunie dans des outils du genre groupe WhatsApp ou autre, un espace d’échange où nous pourrions partager nos expériences et poser nos questions. Je persiste à croire que chacun a à apporter aux autres dans une même activité sans qu’il n’y est un climat de (fausse) concurrence ni de méfiance paranoïaque, comme on peut malheureusement le vivre dans une activité où tout a déjà été fait et où chacun apporte sa petite touche personnelle. Cette communauté serait une locomotive tant pour les contributeurs que pour fotobourgogne.
Le principe de faire remonter les besoins ponctuels auprès des contributeurs est aussi un élément je pense important, nous avons en stock beaucoup de photos qui ne sont pas encore arrivées sur fotobourgogne.
Pour terminer, et c’est peut être bien là le plus important à mes yeux, ce savoir-faire il faut le faire savoir, élément indispensable pour sa progression et son existence à long terme. L’enjeux va être d’une part de porter à la connaissance du plus grand nombre l’existence du site, et surtout d’autre part que les acteurs adhèrent au principe et changent cet état d’esprit bien trop présent du contenu photo gratuit où dans le meilleur des cas on colle le nom du photographe sans même demander, il sera content ça lui fait de la pub (bah tiens et les autres prestataires on les rémunère aussi avec de la visibilité ?). Il est temps de respecter le travail des auteurs et le récompenser à sa juste valeur, fotobourgogne a le grand mérite de tenter ce pari et pour cela je dis merci.
­www.fotobourgogne.com­

Encore merci pour cette mise à la une :).
Pour vos besoins d’images, notamment de la région, une belle façon d’aider des auteurs locaux, à moindre , nos photos sont disponibles sur FotoBourgogne, au prix unitaire de 8€ HT, 40% sont reversés aux contributeurs.

2 réflexions sur “Interviewé par : FotoBourgogne

  • DANIEL DESPREZ

    Un œil et un cerveau 📸

    Répondre

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