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Interviewé par : Thierry Girolt

Mon ami de longue date et photographe alsacien Thierry Girolt m’a fait le plaisir et l’honneur de me choisir pour lancer sa série de portrait d’auteurs-photographes qui sera publiée sur son compte Instagram. J’espère qu’il ne le regrette pas, j’ai été un peu bavard, ça risque de déborder un peu dans les storys 🙂

Voici l’interview dans son intégralité :

Salut Stéphane peux-tu te présenter ?

Salut Thierry, merci de me faire l’honneur d’être le 1er de tes sujets 🙂
Stéphane ROUILLARD, quadragénaire de Dijon (dpt21 – France) amoureux de sa ville et sa région. Auteur-Photographe déclaré depuis mars 2019, passionné depuis de nombreuses années, je réalise mes photos en y apportant toute l’émotion, le plaisir et la sensibilité qui m’anime.
Mes photos se portent principalement sur le paysage urbain, l’architecture, la nature, et la mise en valeur par la photo d’ambiances/produits/métiers dans leur contexte. Les lieux remarquables sont également un sujet passionnant à immortaliser et sublimer par mon style.

Comment ta passion pour la photographie est-elle née ?

Elle est très ancienne et est revenue dans ma vie par étapes plus ou moins longues. La démocratisation du numérique et mon autre passion pour la technologie en général ont fait que, couplé à l’accès à l’information facilitée par internet, j’ai plongé complètement dedans pour ne plus en sortir. J’ai été poussé par la montée en puissance de scènes boostant mon inspiration, la multiplicité des cadres qui me sautaient aux yeux, il est devenu évident et viscéral que c’était ma voie.

Et pourquoi auteur photographe?

Outre un statut juridique, c’est aussi et surtout une démarche, une façon d’être, de s’exprimer, d’interpréter, de raconter et de partager. Malheureusement certains se sont arrêtés au statut seul, laissant derrière une démarche vide de sens.

Quelle est l’étape que tu préfères dans la réalisation d’un reportage ou un projet photo ?

LA question piège à laquelle je t’aurais bien répondu toutes :p De l’embryon à la finalisation, toutes les étapes sont passionnantes et excitantes. En y réfléchissant bien, je dirais qu’il y a un petit plus sur le moment du développement des photos. Choisir, éditer, affiner, aller au bout de la démarche qui devient concrète et à l’image de ce que l’on a imaginé, ressenti, voulu transmettre, c’est un moment très agréable.
J’insiste sur le terme développement, trop souvent confondu avec la retouche. Avec mon appareil je ne récupère que la version brute de mes photos, comme le négatif pour de l’argentique, je viens ensuite appliquer pour chaque photo mes réglages en terme de lumière, d’exposition, de colorimétrie, de détails, etc… qui vont donner le résultat final que je désire. Ce qu’un smartphone smartphone fait en une fraction de millième de seconde pour un rendu équilibré défini par son algorithme, je passe plusieurs minutes à le faire manuellement afin d’être complètement maître du résultat final.

Que souhaites tu transmettre à travers tes photos ?

Je fonctionne énormément au ressenti, c’est vraiment le partage de ce qui me touche qui me guide. Cet instant éphémère où un « cadre » vous envoi une pointe d’adrénaline par sa beauté, son intérêt ou son originalité, je tente de l’immortaliser et de communiquer l’émotion qu’il m’a suscité. J’ai envie que la personne qui regarde mes photos ressente aisément l’émotion qui m’a poussé à déclencher. Je suis quelqu’un dans la vie qui tente au maximum de ne garder que le côté positif des choses pour ne pas se laisser ralentir par le négatif tout en s’appuyant dessus pour progresser. Par mes photos j’ai envie de communiquer cela pour montrer que la vie sait être belle pour qui se donne la peine de bien la regarder.

Encore merci à Thierry, en espérant bientôt partager de belles sorties photos ;).

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